VeilleJuridiqueMai2019

l’alcool consommé ? De la proposition parlementaire de rétablir la consommation d’alcool dans les stades ? ».

Un chirurgien grenoblois soupçonné de 54 erreurs médicales graves

Selon Le Parisien, un chirurgien grenoblois est soupçonné de "manquements d’une extrême gravité" sur 54 dossiers d’opérations entre 2013 et 2014. Certains patients ont dû être amputés ou se déplacent en fauteuil roulant. Six plaintes ont déjà été déposées, dans le cadre d'une enquête préliminaire, ouverte en décembre 2016, pour "escroqueries" et "mise en danger de la vie d'autrui". La parution de l’article du Parisien aurait provoqué de très nombreux témoignages : « J’ai reçu au moins une quarantaine d’appels à mon cabinet. Je suis débordé. Mais cela fait des années que j’entends dire à Grenoble qu’il y a des problèmes avec ce chirurgien. » confie Me Edouard Bourgin, avocat des plaignants. Parallèlement à ces dépôts de plaintes, le Conseil National de l’Ordre National des Médecins (CNOM) a, en janvier, suspendu le praticien de l’exercice de ses fonctions pour trois ans, dont 18 mois avec sursis, après une alerte de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) de l'Isère. Cette suspension a commencé à être effective le 1er mai. Le chirurgien nie toutes les accusations. Comme une récente Veille Hebdo vous en tenait informés, une récente décision de justice a annulé l’appel d’offres lancé par l’Assurance maladie pour désigner le nouveau fournisseur des tests de dépistage du cancer colorectal, suite au recours des trois entreprises non retenues. La Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM) a déposé, dans la foulée, un recours devant le Conseil d'Etat, pour que les approvisionnements puissent reprendre rapidement. Il est actuellement en cours. Dans l’attente de la décision du Conseil d’Etat, plusieurs CPAM alertent sur la baisse des stocks disponibles. Selon une étude suisse, dont les résultats ont été publiés dans la revue The Lancet, un accompagnement nutritionnel individualisé des patients âgés, au cours d'une hospitalisation, a un effet positif sur leur évolution clinique. 2028 patients, âgés en moyenne de 72 ans, et dont un tiers souffrait de malnutrition, ont été répartis aléatoirement en 2 groupes : • un groupe « intervention », avec un soutien nutritionnel dispensé par un diététicien dans les 48 heures suivant l’hospitalisation ; Hospitalisation et accompagnement nutritionnel individualisé Pénurie de tests de dépistage du cancer colorectal : les CPAM inquiètes

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